Je sais que tu sais que je t'aime
N'est-ce pas que tu le sais
Jamais je ne t'en ai fait l'aveu
Mais je sais que tu sais tout quand même
Car tu sais lire dans mes yeux
Mon cœur est pour moi sans mystère
N'est-ce pas que c'est bien vrai tu suis tous mes rêves pas à pas
Tu lis en moi beaucoup mieux qu'en toi-même
Car tu m'aimes... et tu ne le sais pas
Quand je suis près de toi, jamais je ne m'ennuie
Mais toi, quand je suis là, tu n'es pas triste
Hier soir je t'ai quittée très optimiste
Et j'ai rêvé de toi toute la nuit
En rêve tu m'as dit ce que tes lèvres closes
Avaient inconsciemment dans l'ombre refoulé
Mais tu sais comment Freud interprète les choses
Le rêve était de moi, mais ton cœur m'a ! parlé...
Je sais que tu sais que je t'aime
N'est-ce pas que tu le sais
Jamais je ne t'en ai fait l'aveu
Mais je sais que tu sais tout quand même
Car tu sais lire dans mes yeux
Mon cœur est pour moi sans mystère
N'est-ce pas que c'est bien vrai tu suis tous mes rêves pas à pas
Tu lis en moi beaucoup mieux qu'en toi-même
Car tu m'aimes... et tu ne le sais pas
© Henri Salvador