Quelle triste vie que la vie du papier cul
Pour bien servir chaque jour on l'a vu
Se mettre en quatre, se mettre en quatre
Et il en voit de toutes les couleurs
De toutes les formes sans aucune pudeur
Qui se trimbalent et qu'il ravale
On l'a vu réveillé en pleine nuit
Par quelqu'un qui avait des envies
Lui il doit soulager à tout heure
Mais personne pour écouter ses malheurs
Car les hommes lui ont jamais rien dit
Jamais un mot gentil, jamais merci
Pour lui qui n'a jamais vu que leurs culs
Comment imaginer qu'ils ont un cœur ?
[ Refrain ]
Oui les hommes n'ont vraiment pas de cœur
Pour les choses qui n'ont pas de valeur
« Et quoi de plus banal, pensent-ils,
Que ce petit rouleau, cet ustensile »
Mais si un jour il se croisait les bras
Et disait aujourd'hui je n'essuie pas !
Si un jour il vous laissait tomber
Avouez que vous seriez bien emmerdés !
[ Refrain ]
Combien en a-t-il vu défiler ?
Mais combien lui passeront sous l'nez
Le jour où l'informatique aidant
On lui aura trouvé un remplaçant !
Déjà il est un peu dépassé
Ses collègues sont bien plus parfumés
Mais les vieux modèles ont ma foi
L'mérite de n'pas filer entre vos doigts
Quelle triste vie que la vie du papier cul
Pour bien servir chaque jour on l'a vu
Se mettre en quatre, se mettre en quatre
Et s'il en voit de toutes les couleurs
Il sait s'venger et vider sa rancœur
Quand il est au bout du rouleau !
@ auteur incconu